Vue sur le Misti volcan au Pérou

Géographie et nature du Pérou

Présentation

Traditionnellement, le Pérou se divise en trois régions : La Costa (côte), la Sierra (montagne) et la Selva (jungle). Bien que cette simple division nous présente l’apparence générale de la géographie du Pérou, la réalité est beaucoup plus riche et complexe.

Au Pérou, la nature semble acquérir des caractéristiques particulières qui font de ses massifs, plateaux, forêts amazoniennes et vallées, des habitats uniques dans leur genre.

C’est une extraordinaire variété d’écosystèmes qui abrite des espèces animales et végétales des plus diverses.

Le pays est également divisé en 24 départements dont Lima est la capitale.

 

 

La Costa

La côte péruvienne se présente sous la forme d’un immense désert de 3 000 km du nord au sud et d’une extension maximale de 250 km d’est en ouest, limité par les montagnes. Et c’est précisément la présence de la Cordillère des Andes à l’est, ainsi que le courant froid de Humboldt qui arrivant jusqu’à ses plages, qui lui donnent ces caractéristiques (aride et sèche) depuis le désert de Sechura jusqu’au désert d’Atacama au Chili. Bordant le Pacifique et s’élevant jusqu’à 500 mètres d’altitude, la côte est habitée autour des quelques 52 fleuves qui se jettent dans l’océan et font naître sur leurs rives de véritables oasis cultivées. Sur la dizaine qui se jettent dans les flots froids du Pacifique, un seul est navigable, le río Tumbes, à la frontière équatorienne, tout au nord.

Il a constitué un delta inextricable de canaux et d’îles où poussent les mangroves formant une forêt riche en faune aquatique. Des pluies légères sont fréquentes pendant l’hiver. Compte tenu de l’humidité de ces zones, une légère sensation de froid se fait ressentir, bien que les températures descendent rarement au dessous des 12°C. En revanche, pendant l’été, le soleil brille intensément et la température atteint bien souvent les 30°C. Les régions centrales et sud de la côte péruvienne ont deux saisons bien marquées : la saison d’hiver entre les mois d’Avril et Octobre et la saison d’été entre les mois de Novembre et Mars. Il faut signaler que la région Nord de la côte ne subit pas les effets du courant froid de Humboldt, ce qui se traduit par des températures élevées tout au long de l’année (jusqu’à 35° C en été) et presque 300 jours de soleil par an. La période des pluies a lieu entre les mois de Novembre et Mars.

 

La Sierra

Parallèles à la côte Pacifique, les Andes, d’altitudes très différentes, composent trois chaînes montagneuses : occidentale, centrale et orientale. Elles séparent le désert côtier des forêts amazoniennes. La sierra enregistre une intense activité volcanique, dont témoignent les superbes monts enneigés du Callejón de Huaykas, près de Huaraz, la vallée des Volcans près d’Arequipa dominée par le mythique volcan Misti éternellement enneigé et les milliers de sources thermales de la région. Les montagnes les plus élevées se concentrent dans les Cordillères centrale et sud, avec une altitude moyenne de 5 300 mètres.

La Cordillère Blanche (département d’Ancash) compte plus de 30 sommets enneigés culminant au-dessus des 6 000 mètres, dont le majestueux Huascaran qui, avec ses 6 768 mètres, est le plus haut du pays et le deuxième plus élevé du continent, après l’Aconcagua en Argentine qui culmine à 6 959 mètres.

Autre paysage caractéristique des Andes, la puna s’étend à une altitude moyenne de 4 000 mètres. L’herbe rase et dure qui y pousse, le « ichu », nourrit les camélidés sans lesquels les Andes ne seraient pas ce qu’elles sont. La puna se trouve essentiellement dans la région de Puno, entre les Cordillères occidentale et orientale, sur l’Altiplano que le Pérou partage, comme le lac Titicaca, avec la Bolivie.

 

La Selva

Cette région, très différente des précédentes, est à la fois la plus étendue et la moins peuplée du Pérou. Sa nature sauvage empêcha autrefois les Incas de la pénétrer en profondeur et de s’y installer. Avec l’arrivée des Espagnols, la jungle éveilla un certain intérêt : El Dorado, la citée d’Or. A la fin du XIXe siècle, la région amazonienne connut une intense activité économique, avec l’exploitation du caoutchouc jusque dans les années 1920. Aujourd’hui, la flore, la faune et le tourisme constituent les principales richesses de la région.

Vicky Minaya
Camille Champenois
Shirley Flores
Alejandro Sanchez

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